Les singuliers ce sont 3 artistes qui, soudés par une solide amitié , créent, explorent de nouvelles voies (dont la photographie), dérangent ....
De Montmartre à Pont-aven en passant par la Belgique, Anne Perçin nous narre avec légèreté et sensibilité ce foisonnement artistique du début du 20ème siècle
Christine

Une ambiance qui oscille entre la noirceur engendrée par la fureur du monde qu'incarne Paul Valéry et la lumière retrouvée grâce à l'art et l'amour qu'incarne Berthe Morisot.
Cette lecture suscite de nombreuses réflexions sur l'art et le mouvement impressionniste. Pour que la beauté nous sauve ... (emprunt à Charles Pépin)
Christine

Quels secrets cache cette maison en couverture ? Le ciel rouge-sang qui l’enveloppe et déploie sa couleur sur les barreaux de la fenêtre du sous-sol va vous entraîner dans l’horreur humaine.

Il se réveille dans le sous-sol d’une maison, enfermé dans une cage, avec un matelas et des toilettes. Il a soif. « Ils » ne lui donneront à boire que quand il aura mangé le foie cru baignant dans son sang qui lui a été servi. Lorsqu’il sera à point, « ils » lui prendront tout ce qui peut être utilisé. Il ne restera rien de lui. Il n’est qu’un cobaye. Il a été enlevé selon un mode opératoire bien huilé, sans se douter un instant qu’il tombait dans un piège, et sans que personne ne remarque rien. D’autres prendront sa place et finiront comme lui.

« Ils » ? Des êtres malsains à souhait, auto-convaincus par leurs propres théories ignobles et prêts à tout pour assouvir leur folie innommable.

Holly, détective privée, vient d’enterrer sa mère. La mère d’une jeune fille disparue fait appel à elle pour la retrouver. Son enquête va la mener là où personne n’aurait pensé chercher, et où les cadavres vont affluer. Jusqu’à se retrouver elle aussi dans la cage de ce sous-sol infâme où l’inhumain est roi.

L’excellence de Stephen King explose encore une fois, dans ce roman où l’ignoble côtoie l’innocence. Là où la bêtise et les croyances peuvent conduire au pire.

Un quotidien ordinaire d'une femme moderne qui vole en éclat. Pour le pire ? Ou le meilleur ? De romans en essais, Titiou Lecoq impose son style vif et mordant, pour notre plus grand plaisir !

Son héroïne Chloé Berthoul, 38ans, mène une existence moyenne, dans une ville moyenne. Mère, belle-mère, compagne, amie, fille et petite-fille, comment concilier tous les rôles sans s'oublier soi-même ?

La voici embarquée dans une aventure rocambolesque, à la recherche d'un trésor, qui bousculera sa vie paisible et ses certitudes. Un roman vivifiant !

Aurélie

La narratrice (l'autrice?) n'est pas sans rappeler Annie Ernaux, notamment dans les thématiques abordées dans le livre.

À travers son histoire, de sa naissance en 1966 à nos jours, elle évoque les avancées dans le domaine du droit des femmes (pilule, avortement...) en les rattachant à sa propre vie mais aussi à celles de sa mère et sa grand-mère. Elle y parle du corps, du désir, de la sexualité, mais aussi de la société, de son regard, de la liberté qu'on a accordé aux femmes et à celles qu'elle se sont accordée elles-mêmes. Une lignée qui s'arrête avec elle puisqu'elle n'a eu qu'un garçon.

C'est un texte-témoignage intéressant pour comprendre une époque, pour documenter l'histoire des femmes et d'un féminisme pragmatique, du quotidien.

Un texte bref, mais puissant et riche .

Aurélie