Irène, jeune femme française, suit son mari en Allemagne et trouve un emploi à l'IAS, International Tracing Service, un organisme qui recherche les descendants de déportés des camps nazis à partir d'objets trouvés. Nous sommes intrigués par cette passion d'Irène pour son travail, telle qu'elle quitte son mari, vit seule et voit son fils de temps en temps.
Talents de conteuse extraordinaire, elle donne la voix aux oubliés et aux victimes.

Paul-Marie est obligé d'être caché par sa mère dans ce village du Luberon près d'Apt car soupçonné d'avoir eu des relations avec Enzo, jeune homme autiste et pas comme les autres. Nous voyons la difficulté de vivre au sein de cette communauté que forme un village, qui vit de ragots et de sous-entendus et peut provoquer des drames. La mère est forte et va défendre son fils, après avoir vécu les morts de son mari et d'un de ses enfants.
Beau récit touchant d'un auteur qui avait écrit pour la jeunesse précédemment.

Comme dans ses précédents romans, l'auteure nous conte merveilleusement la vie à la campagne à la fin des années 1960, où un couple avec trois enfants vit durement de l'agriculture dans sa ferme. Mais le mari est violent, bat sa femme et la considère comme sa servante. Elle subit sans rien dire jusqu'au jour où elle va réagir et tout sera bouleversé.
Texte poignant, au vocabulaire resserré et choisi, avec une belle écriture.

François Cheng nous retrace son long périple : la Chine envahie par le Japon, l'arrivée en France où il ne sait dire ni « bonjour », ni « merci », les doutes et la précarité des débuts pour devenir un poète français.
Il nous livre ses rencontres avec les plus grands, Gide, Lacan ou Vercors, son amour pour la langue française et l’attraction irrésistible de la poésie.
Ce récit est traversé par une lumière singulière, un mélange subtil reliant l’Orient à l’Occident.
Un vrai délice pour l’âme.

Kay et Cyril, un couple londonien, décident de nouer un pacte la cinquantaine venue et à la suite de la mort du père de Kay. Le jour du 80ème anniversaire de Kay, ils mettront fin à leurs jours, pour éviter la décrépitude et le coût inouï des « vieux » à la Sécu anglaise, le NHS.
On retrouve le mordant de l'auteure sur notre époque et l'ironie très présente, qui permet d'envisager au fil des chapitres différentes possibilités de fin de vie ou, au contraire, d'aller loin dans l'âge.
Suspense jusqu'au bout !