Conseils de lecture

Tracteur directrice de l'asma

Unglee Izi

Supernova

12,00
Conseillé par (Libraire)
29 octobre 2021

Brutale bruitiste poésie

Un recueil de textes écrit la nuit, sur une quinzaine d'années, introduit par une série photographique obscure et étrange.

Un long poème fait de réalités brutales, alternant portraits et fictions, hantises et fantômes de l'Histoire.

Une dérive dans la banlieue du monde (en jachère).

"la première neige bue
la première chanson chantée
les guerres des tranchées
les peaux rouges
le dos argenté
et plus rien ne venait dans le combat envers personne
contre vous tous" (p.71)

"la faux qui se meule. ma solitude. le sabotier filmé.
l'acronyme (...) le soir abimé. cassé dans les rues (...) être des litres de sang qui courent." (p. 34)

Julien


Fata Morgana

Conseillé par (Libraire)
29 octobre 2021

A la genèse de Voir

L'immense poète Bernard Noël, disparu cette année, aura laissé une oeuvre considérable, protéiforme, politique, et dont les fondements reposent sur l'interrogation constante de la faculté de voir, sur la puissance de l'optique et la respiration mentale.

"Aubrac" peut être lu comme le paysage situé à l'arrière de la poétique de l'auteur : un territoire de jeunesse fait de souvenirs sédimentés - mais ancrés dans une mémoire visuelle convoquée par l'écriture.

Cet ouvrage est également une petite monographie portative sur une ruralité disparue.
Une réflexion sur le temps et la modernité.

"La vue n'est pas seulement un sens (...) elle accumule aussi une mémoire (...) Il faut également admettre une communication permanente entre le visuel et le mental". (p. 9)

"et où le terrien éprouve que son paysage n'est, en lui, que la matériau de son humanité" (p. 73)

Julien


15,00
Conseillé par (Libraire)
29 octobre 2021

Physique de la rupture

"Mausolée" est le second roman de Louise Chennevière après "Comme la chienne" paru en 2019 chez POL.

Grâce à une langue à la fois lyrique et corrosive - soumise à d'incessantes butées - une langue ponctuée d'inachèvements - la narratrice retraverse le cours d'une histoire amoureuse.

Les (dé)placements de virgule (dé)constuisent les phrases, de manière à les rendre plus vivaces, acérées afin de peupler le présent d'une absence...

"Ce silence lourd, alors que nous étions assis là, où tu aimais tant venir, seul, quand tu n'en pouvais plus de ta vie, de la ville, qui semblait nous accuser de ne pas être à la hauteur, du paysage, de l'instant, qui semblait dire qu'étaient déjà, sans retour, effondrées les illusions, évanouis les possibles." (p.91).

Une langue inventive, une exploration du dire.
Pour écrire l'infini du commun.

Julien


16,00
Conseillé par (Libraire)
25 octobre 2021

Coupable ?

Pierre Bayard s'était déjà "amusé" à ré-ouvrir le dossier "Ils étaient dix" d'Agatha Christie ou encore "Le Chien des Baskerville" de Conan Doyle pour mener sa propre enquête et ainsi faire la lumière sur le vrai coupable de ces crimes littéraires.
Ici, il s'empare du mythe d'Oedipe, le plus célèbre des Labdacides, dont Freud a tiré le fameux "complexe d'Oedipe".
Sur le schéma de l'enquête / contre-enquête / vérité, il nous explique qu'Oedipe n'est peut-être pas le coupable de tous les maux qu'on lui attribue.
Un essai toujours aussi passionnant et jubilatoire.

Aurélie


13,90
Conseillé par (Libraire)
23 octobre 2021

AVENTURE

Attention ! ne passez pas les limites ..Ah trop tard, mais une belle découverte pour Pip et Flora.
Nathalie