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Conseillé par Librairie -. (Libraire)16 septembre 2023
Un goût d'Italie
Dans un monastère, un homme n'ayant pas prononcé de vœux vit ses dernières heures et se remémore son existence.
Michelangelo Vitaliani, enfant atteint d'achondroplasie dit au revoir à sa mère pour vivre en Italie chez un sculpteur ayant une dette familiale. Le jeune garçon se révèlera talentueux et fera la rencontre de l'intrigante Viola, fille de la puissante famille Orsini. Un lien très fort va se créer rapidement entre eux.
Jean-Baptiste Andréa nous offre une histoire romanesque et délicate, ses personnages sont inoubliables.
Cécile -
Conseillé par Jean T.3 septembre 2024
1986. Un homme, Mimo vit dans une abbaye, reclus depuis quarante ans. Il se remémore sa vie, son chef-d’œuvre et sa relation avec Viola, née la même année que lui, en 1904. Lui est un homme de petite taille, issu d'une famille pauvre, qu'on a envoyé chez un oncle alcoolique apprendre le métier de tailleur de pierre. Elle est d'une famille bourgeoise et cultivée. Ils se rencontrent parce que la famille Orsini a passé une commande importante à son oncle. Ils ont les mêmes idéaux, les mêmes goûts, ils deviennent amis pour la vie. Ils seront parfois amoureux, parfois rivaux. Ils se nommeront "jumeaux cosmiques".
Maltraité et exploité par l'oncle, Mimo a cependant appris la taille et est devenu un vrai artiste très renommé. Sa vie et son art sont enrichis par la relation avec Viola, qui lui apprend à se comporter en société, qui lui prête des livres d'art. Elle n'est pas pour rien dans cette fabuleuse statue que Momo a sculptée, tellement troublante que le Vatican a décidé de la soustraire eu yeux du monde.
Selon les coutumes de son monde, Viola se marie à quelqu'un qui lui est imposé. Suite à une chute vertigineuse, elle ne pourra pas avoir d'enfants. Sa relation avec Mimo n'en devient que plus forte.
Avec Mimo, nous traversons la première moitié du 20e siècle. Dans l'Italie pauvre qui subit la montée du fascisme et avec les deux guerres mondiales en toile de fond.
Tout au long du livre, on voit Mimo sortir de l'enfance, grandir, réfléchir sur sa vie.
Jean-Baptiste Andréa nous livre sa conception de la sculpture avec les mots de Mimo : "Sculpter, c’est très simple. C’est juste enlever des couches d’histoires, d’anecdotes, celles qui sont inutiles, jusqu’à atteindre l’histoire qui nous concerne tous (…) Et c’est là qu’il faut arrêter de frapper".
Conteur exceptionnel, Jean-Baptiste Andréa envoûte son lecteur avec ce long texte romanesque, cette histoire bouleversante et émouvante. -
Conseillé par Marc F. (Libraire)23 décembre 2023
La sculpture, art majeur ?
Mimo Vitaliani nous raconte son histoire à la veille de sa mort en 1986 dans un monastère italien, où il vit retiré depuis 40 ans.
A la mort de son père sculpteur, sa mère italienne l'envoie en Italie chez l'un de ses lointains cousins, qui a un atelier de sculpture dans les Abruzzes. Maltraité, il connaîtra Viola, la fille du riche comte qui habite en haut du village. Nous suivons leur relation amicale jusqu'en 1947, sur fond d'arrivée du fascisme.
Histoire romanesque et prenante sur le monde de l'art et de la sculpture, sur les beaux paysages italiens de Florence à Rome en passant par Milan.
Un Bon Goncourt, ce qui est rare ! -
Conseillé par Océane M. (Libraire)14 décembre 2023
Magnifique !
Plongez dans la vie de Mimo, un jeune garçon, confié très tôt à un sculpteur sans scrupule qui ne verra de lui qu'un esclave. Cependant, cet enfant dispose d'un talent inné pour l'art de la sculpture....
Puis de l'autre côté vous avez Viola, une jeune héritière bercée par les anges remplis d'un désir d'exister.
Ici vous pourriez vous dire que rien ne les dispose à se rencontrer, pourtant, dès le premier regard un lien très fort va les unir, pour le meilleur et pour le pire...
Et en temps de guerre le pire arrive très vite...
Un récit magnifique porté par une plume splendide, à la fois touchante et rempli de beauté. Une histoire fascinante qui nous laisse sans voix.A lire sans modération un chef-d'oeuvre !
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Conseillé par Julie P.20 novembre 2023
delicieux
L'écriture est remarquable pour sa clarté et sa précision, rendant chaque scène vivante et palpable. L'auteur a un don pour la description, peignant des images qui restent gravées dans l'esprit du lecteur. Le rythme de l'histoire est bien géré, avec des moments de tension qui se construisent de manière naturelle et des résolutions qui sont à la fois satisfaisantes et crédibles.
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Conseillé par Matatoune V.31 octobre 2023
Certes le monde de Jean-Baptiste Andrea est rassurant, surtout pour l’atmosphère anxiogène que nous vivons actuellement. Ses deux héros traversent les épreuves sans qu’elles ne les atteignent vraiment. L’histoire semble nous démontrer que l’amitié, ou plutôt un amour platonique, les protège de toutes les conséquences des aléas de la vie. Et, croyez-moi, il y en a beaucoup dans Veiller sur elle.
Veiller sur elle est une magnifique histoire, très bien racontée. Mais, trop belle justement !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/10/30/jean-baptiste-andrea/ -
Conseillé par Alex-Mot-à-Mots31 août 2023
20e siècle, Italie
Encore une fois, je n’ai pas vraiment apprécié un roman de cet auteur. Depuis Ma reine qui ne m’avait pas pleinement convaincu, mes autres lectures sont à l’avenant.
Je me faisais pourtant une joie de découvrir ce récit situé entre les deux guerres en Italie, la montée du fascisme, une famille Orsini intrigante.
Le personnage de Mimo ne m’a pas touché, qui va et vient entre les grandes villes italiennes, n’aime personne à part Viola.
J’ai en revanche aimé Viola, jeune fille rêveuse et femme de caractère malgré son attachement à sa famille dont elle ne partage pas le rapprochement avec le régime de Mussolini.
Alors oui, dès les premières pages, il est question du Futurisme, et Mimo en est l’incarnation : toujours en mouvement.
Alors oui, j’ai aimé l’amitié des jumeaux cosmiques Mimo-Viola (même si elle est fausse).
Alors oui, j’ai eu l’explication de l’omniprésence de l’échelle de Mercalli en fin de roman.Mais j’ai trouvé l’amitié avec une plantigrade bien improbable.
J’ai trouvé un peu facile que ce soit Viola qui, grâce aux livres de son père, éduque Mimo.
J’ai trouvé que les répétitives scènes de beuverie n’apportaient pas grand chose.
J’ai trouvé rapidement le mystère de la Pietà, me demandant quand, enfin, il allait la sculpter.J’ai trouvé que l’auteur de délayait un peu trop certains passages récurrents, et j’ai terminé en avance rapide.
L’image que je retiendrai :
Celle de la couleur verte associée à la famille Orsini : leur intérieur est vert et Viola écrit à l’encre verte.
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Conseillé par Muriel H. (Libraire)28 août 2023
Lente ascension d'un sculpteur de génie
Mimo,un vieil homme se meurt dans un couvent en Italie. N'étant pas un religieux, il a souhaité finir sa vie dans ce lieu pour « veiller sur elle ». Né pauvre mais ayant de l'or dans les mains, il est, très jeune confié à un de ses oncles qui est un sculpteur mais sans succès.
Mimo, véritable génie, aidé par Viola Orsini une jeune fille issue de la noblesse, féministe avant l'heure, deviendra l'un des plus grands sculpteurs de son temps.
Pour tous les amateurs d'art, d'Histoire, un roman éblouissant, de -
Conseillé par Axelle .. (Libraire)23 août 2023
Veiller sur elle
IMMENSE coup de cœur pour ce roman de JB Andrea. C'est avec maîtrise qu'il nous emmène faire le tour du XXe siècle en Italie, avec Mimo.
Histoire avec un grand H, intrigue, amour, c'est un très grand roman qui a tout pour plaire. Jamais on ne s'ennuie, et on regrettera même de l'avoir si vite fini... -
Conseillé par Eric R. (Libraire)17 août 2023
Du grand art
Avec Jean-Baptiste Andrea tout commence par la fin, ou tout semble commencer par la fin. Une machine à remonter le temps. Dans son magnifique précédent roman « Des diables et des saints », un homme joue du piano dans les gares. Son histoire a commencé cinquante ans plus tôt dans un orphelinat de montagne. Dans « Veiller sur elle », un homme se meurt, là aussi en haut d’une montagne, dans le Piémont. Son histoire a commencé il y a 82 ans, en 1904. C’est la fin mais lui aussi a une histoire, une histoire extraordinaire à raconter, celle de sa vie. Avant de perdre son dernier souffle il se souvient.
Il pourrait s’appeler Roméo et elle Juliette mais ce serait trop simple. Et un peu cliché. Elle se nomme Viola. Elle est une fille Orsini, la famille noble du village sur le plateau de Pietra d’Alba. Lui, qui est alors jeune et bien vivant, a pour prénom, Mimo. Mimo Vitaliani.
« Ce sera toujours toi et moi, Mimo et Viola. Mimo qui sculpte, et Viola qui vole »
Viola, vole ou essaie de voler. De voler dans les airs comme de voler de ses propres ailes dans une société où il est difficile d’être femme. Surdouée, elle appréhende le monde à l’aune de ses connaissances exceptionnelles acquises dans les livres. Indépendante, fière, elle rêve d’un siècle nouveau où les femmes auraient leur juste place.
Mimo sculpte. Fils d’un sculpteur en France, il va exercer son métier, qui deviendra son art en Italie, rejetant le nom de Francese et de ses origines. C’est son histoire qu’il nous raconte sur son lit de mort, une existence qui va le mener d’un oncle alcoolique, censé être son tuteur, à des ateliers à Florence ou à Rome, sans oublier le passage par un cirque. Elle se mêle à l’histoire de l’Italie, et à la montée du fascisme. On oublie pourtant, souvent le contexte de l’époque pour lire une histoire plus ancienne, celle de la Renaissance italienne et de la fin du XVI ème siècle tant le périple de Mimo nous renvoie aux frasques du Caravage dans les bouges romains ou florentins. On voyage dans les ateliers dans lesquels rien ne semble avoir changé depuis des siècles et il faut l’évocation des chemises brunes pour comprendre que le temps a effectivement passé.
C’est qu’il est question d’art, de tableaux de Fra Angelico, ou de sculptures de Michel Ange. De chefs d’œuvre aussi, ces statues qui font pleurer, rire, qui rendent malades ou heureux parce qu’elles possèdent un secret, celui du génie de leur créateur. La sculpture ultime de Mimo est tellement exceptionnelle qu’elle doit être protégée, mise à l’écart du monde car potentiellement dangereuse. Le sujet est pourtant classique, sans crime apparent: une Pietà, cette représentation de Marie tenant son fils Jésus-Christ sur ses genoux. Une mère aimante et son fils mort. Rien de plus. Rien de moins.
Avec ce voyage dans le temps de près d’un siècle dans l’Italie en convulsions, Jean-Baptiste Andrea écrit un roman ample, gigantesque, généreux, entre deux guerres, entre deux mondes, celui des humbles, celui des riches. Deux mondes appelés à ne pas se rencontrer mais que Mino et Viola vont réunir, en tentant de s’apprivoiser l’un et l’autre. Fresque historique, roman d’amour, « Veiller sur elle » est aussi un hymne magnifique à la création. La beauté est là dans le bloc de marbre. La sculpture existe déjà, l’artiste a un seul devoir: l’extraire de la pierre, la ressortir en y touchant le moins possible, comme l’écrivain doit laisser la plume glisser sur le papier, le plus simplement du monde. Pour laisser la poésie des mots pénétrer les interstices d'un récit initiatique aux multiples facettes.
Jean-Baptiste Andrea nous a emmené avec lui, accompagné des thèmes qui lui sont chers et commencent à former une oeuvre: religion et clergé, montagnes et paysages, poésie des lieux et vilenie des hommes. Et le Secret, celui qu’un musicien de gare avait en lui, celui que Mino à dissimuler dans sa Pietà. Secret d’un chef d’oeuvre ou secret d’une vie? Allez savoir.
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Conseillé par Virginie S. (Libraire)16 août 2023
Une incroyable épopée à travers le 20ème siècle italien.
Au mitan des années 80, dans une petite abbaye accrochée à flanc de falaise dans le Piémont italien, Michelangelo Vitaliani -dit Mimo- s'éteint. Depuis 40 ans, ce sculpteur de génie s'est retiré du monde afin de "veiller sur elle". Elle, c'est sa plus belle œuvre, une incroyable sculpture qui suscite fascination et convoitise, qui représente Viola Orsini, son amie, sa muse, son alter ego... Mimo se repasse sa vie : l'enfance modeste, les apprentissages entre Pietra d'Alba et Florence, la rencontre et les liens tissés avec la puissante famille Orsini, son travail et son amitié infiniment précieuse et parfois orageuse avec Viola. Une incroyable épopée à travers le 20ème siècle italien.