- EAN13
- 9782707178046
- ISBN
- 978-2-7071-7804-6
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 10/2014
- Nombre de pages
- 280
- Dimensions
- 24 x 15,6 x 2,3 cm
- Poids
- 430 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La Ville est la retraduction, à partir de la nouvelle édition allemande, de l'un des textes les plus célèbres du fondateur de la sociologie allemande. Weber y défend une thèse forte : au même titre que le capitalisme et l'État moderne, la ville, ou plus exactement la " ville-commune ", constitue la troisième grande contribution fondamentale de l'Occident à l'histoire mondiale.
Comment définir la notion de ville, ou plutôt, comment rendre justice de la diversité du phénomène urbain sans renoncer pour autant à l'ambition conceptuelle ? Pour quelles raisons, en Occident seulement, les citadins se sont-ils parfois constitués en " citoyens " de leur ville, prenant l'administration de leurs affaires en main propre ? Et par quels curieux détours historiques cette figure typiquement occidentale du " citoyen " a-t-elle paradoxalement engendré celle du " bourgeois " moderne, de l'Homo oeconomicus consacrant sa vie au gain pacifique plus qu'aux affaires publiques ? C'est à ces questions toujours actuelles que Max Weber tente de répondre dans cette vaste fresque sociohistorique publiée ici dans une nouvelle et rigoureuse traduction. Dix ans après L'Éthique protestante, il y examine comment s'est constituée la couche sociale de travailleurs libres sans laquelle le développement d'une éthique du travail, condition sine qua non du capitalisme moderne, eût été impossible. Il y analyse aussi les luttes sociales qui ont peu à peu fait passer le pouvoir politique, traditionnellement aux mains des élites militaires, dans celles de nouvelles élites économiques – des luttes qui, dans les villes, opposaient plus des " ordres " que des " classes " et présupposaient la fraternisation insurrectionnelle des bourgeois en " communes " autonomes. Ce faisant, il propose une généalogie du bourgeois moderne, vecteur social et corrélat anthropologique des deux puissances déterminantes de la modernité globale : le capitalisme d'entreprise et l'État bureaucratique.
Comment définir la notion de ville, ou plutôt, comment rendre justice de la diversité du phénomène urbain sans renoncer pour autant à l'ambition conceptuelle ? Pour quelles raisons, en Occident seulement, les citadins se sont-ils parfois constitués en " citoyens " de leur ville, prenant l'administration de leurs affaires en main propre ? Et par quels curieux détours historiques cette figure typiquement occidentale du " citoyen " a-t-elle paradoxalement engendré celle du " bourgeois " moderne, de l'Homo oeconomicus consacrant sa vie au gain pacifique plus qu'aux affaires publiques ? C'est à ces questions toujours actuelles que Max Weber tente de répondre dans cette vaste fresque sociohistorique publiée ici dans une nouvelle et rigoureuse traduction. Dix ans après L'Éthique protestante, il y examine comment s'est constituée la couche sociale de travailleurs libres sans laquelle le développement d'une éthique du travail, condition sine qua non du capitalisme moderne, eût été impossible. Il y analyse aussi les luttes sociales qui ont peu à peu fait passer le pouvoir politique, traditionnellement aux mains des élites militaires, dans celles de nouvelles élites économiques – des luttes qui, dans les villes, opposaient plus des " ordres " que des " classes " et présupposaient la fraternisation insurrectionnelle des bourgeois en " communes " autonomes. Ce faisant, il propose une généalogie du bourgeois moderne, vecteur social et corrélat anthropologique des deux puissances déterminantes de la modernité globale : le capitalisme d'entreprise et l'État bureaucratique.
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