- EAN13
- 9782742727292
- ISBN
- 978-2-7427-2729-2
- Éditeur
- Actes Sud
- Date de publication
- 16/05/2000
- Collection
- LITTERATURE JAP
- Nombre de pages
- 192
- Dimensions
- 21,7 x 11,5 x 1,3 cm
- Poids
- 195 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- japonais
- Fiches UNIMARC
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Onuma est projectionniste dans un modeste cinéma de Tokyo. Après ses études, il semble avoir vécu quelques années troubles, une époque passée jusqu'ici sous silence mais qui justifie peut-être son échec professionnel.
Un matin, en lisant la presse, Onuma tombe sur un fait divers : un accident de la route vient d'avoir lieu, les quatre passagers sont morts. L'article mentionne une banale perte de contrôle du véhicule, mais Onuma reconnaît les noms de ses camarades de promotion et dès lors semble persuadé qu'il s'agit d'un attentat.
Pour justifier son interprétation des faits ou pour conjurer ses craintes, Onuma remonte le temps et consigne dans son journal le récit de ces quelques années passées en province avec ses amis aujourd'hui disparus. Ayant à l'époque le projet de faire un film de fin d'études sur un personnage peu ordinaire, il les avait entraînés dans l'aventure et les jeunes gens s'étaient peu à peu retrouvés embarqués dans un réseau d'espionnage en pleine gestation. La jeunesse aidant, l'oisiveté et la naïveté accompagnant un désir insoupçonné de violence, la vie de ces apprentis cinéastes fut alors totalement bouleversée.
Très angoissé, Onuma se remémore une série d'indices le confortant dans l'idée qu'il s'agit là d'un règlement de comptes auquel il ne pourra échapper : une boule de plutonium, un gang de Yakuzas, une jeune prostituée, des vidéos pornos... Caché dans l'obscurité de ce cinéma de quartier voué à la faillite, Onuma imagine le pire. Est-il complètement paranoïaque, réellement en danger ou simplement en train d'écrire le scénario d'un film qu'il ne tournera jamais ?
Dans le décor de Shibuya, un quartier branché de Tokyo, objet de tous les fantasmes et de toutes les convoitises, Kazushige Abe offre un regard saisissant sur la société japonaise d'aujourd'hui - un petit pays policé et moderne, qui laisse pourtant la place à d'infernales machinations dans lesquelles l'individu disparaît, aliéné par des organisations secrètes paramilitaires, fascistes, ou pseudo-religieuses. On se souvient alors du meilleur roman de Murakami : La Course au mouton sauvage.
Un matin, en lisant la presse, Onuma tombe sur un fait divers : un accident de la route vient d'avoir lieu, les quatre passagers sont morts. L'article mentionne une banale perte de contrôle du véhicule, mais Onuma reconnaît les noms de ses camarades de promotion et dès lors semble persuadé qu'il s'agit d'un attentat.
Pour justifier son interprétation des faits ou pour conjurer ses craintes, Onuma remonte le temps et consigne dans son journal le récit de ces quelques années passées en province avec ses amis aujourd'hui disparus. Ayant à l'époque le projet de faire un film de fin d'études sur un personnage peu ordinaire, il les avait entraînés dans l'aventure et les jeunes gens s'étaient peu à peu retrouvés embarqués dans un réseau d'espionnage en pleine gestation. La jeunesse aidant, l'oisiveté et la naïveté accompagnant un désir insoupçonné de violence, la vie de ces apprentis cinéastes fut alors totalement bouleversée.
Très angoissé, Onuma se remémore une série d'indices le confortant dans l'idée qu'il s'agit là d'un règlement de comptes auquel il ne pourra échapper : une boule de plutonium, un gang de Yakuzas, une jeune prostituée, des vidéos pornos... Caché dans l'obscurité de ce cinéma de quartier voué à la faillite, Onuma imagine le pire. Est-il complètement paranoïaque, réellement en danger ou simplement en train d'écrire le scénario d'un film qu'il ne tournera jamais ?
Dans le décor de Shibuya, un quartier branché de Tokyo, objet de tous les fantasmes et de toutes les convoitises, Kazushige Abe offre un regard saisissant sur la société japonaise d'aujourd'hui - un petit pays policé et moderne, qui laisse pourtant la place à d'infernales machinations dans lesquelles l'individu disparaît, aliéné par des organisations secrètes paramilitaires, fascistes, ou pseudo-religieuses. On se souvient alors du meilleur roman de Murakami : La Course au mouton sauvage.
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