Revue des Sciences Humaines, n°295/juillet - septembre 2009, Préfaces et manifestes du XIXe siècle
EAN13
9782913761421
ISBN
978-2-913761-42-1
Éditeur
Presses Universitaires du Septentrion
Date de publication
Collection
<em>Revue des Sciences Humaines</em>
Nombre de pages
222
Dimensions
24 x 16 x 3 cm
Poids
410 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Revue des Sciences Humaines, n°295/juillet - septembre 2009

Préfaces et manifestes du XIXe siècle

Presses Universitaires du Septentrion

<em>Revue des Sciences Humaines</em>

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En matière de réflexions sur la littérature, le XIXe siècle est un siècle de
mutations.
La ruine de l'édifice des poétiques et des rhétoriques et la mise au pilori de
ses mentors (Boileau, La Harpe, Marmontel...), a été le signal d'une constante
« critique de la critique. Mais c'est précisément cette fin de non-recevoir
opposée à la critique normative qui a entraîné une activité sans précédent de
la réflexion théorique sur la littérature. Réflexion d'autant plus aiguë
qu'elle était dans l'obligation de réinventer tous ses principes.
Recherche passionnée d'un nouveau « pacte » esthétique, la « critique des
créateurs » se fait active et multiforme. Elle s'exprime en particulier par la
multiplication des préfaces, et plus encore des « préfaces-manifestes ».
Loin de se contenter de présenter l'ouvrage, la préface expose une esthétique,
s'adresse à un lecteur sommé de participer, s'amuse à parler d'elle-même,
subvertit les règles de la communication littéraire, se fait profession de foi
ou happening.
Les « quasi-manifestes » puis, dans la dernière partie du siècle, les
manifestes au sens propre, témoignent de la grande activité de la « politique
littéraire » (Valéry), en ce siècle des écoles et des chapelles.
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