- EAN13
- 9782844507433
- Éditeur
- Ibis Rouge
- Date de publication
- 09/2007
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Ibis Rouge 22,00
Je crois que dans ce roman il y a des éléments qui sont fondamentaux parce
qu’il ne cesse d’être littéraire et en même temps il s’attache à rendre le
parler populaire de certains mondes féminins qui paraissent tantôt tellement
fermés, tantôt tellement étrangers au monde de l'homme. Cela est un apport
extraordinaire parce que c’est une chronique d’une psychologie sociale inédite
dont l’écheveau de relations raciales et de genre est d'une richesse encore
inappréciable. Réellement, je crois qu’il va être très difficile de classer ce
roman. L’important est que sa lecture est absolument délicieuse alors qu’elle
traite de la vaillance à affronter les conflits de la société cubaine
d’aujourd'hui, de la culture cubaine, de l'expérience des migrations, de
l’existence de pôles tellement divers de cette culture qui sont disséminés
dans l'univers, sachant qu’au jour d’aujourd’hui la culture cubaine est seule
et unique. Ne manquez pas Les Bonnes de La Havane. Oubliez tout ce que vous
avez pu lire et écrire sur les bonnes, en n’importe quel lieu de la planète,
en particulier dans ce Tiers Monde. Oubliez Jean Genet et lisez Pedro Pérez
Sarduy.
Nancy Morejón, La Havane, 15 février 2002
Prix du Livre insulaire 2008, catégorie Fiction
qu’il ne cesse d’être littéraire et en même temps il s’attache à rendre le
parler populaire de certains mondes féminins qui paraissent tantôt tellement
fermés, tantôt tellement étrangers au monde de l'homme. Cela est un apport
extraordinaire parce que c’est une chronique d’une psychologie sociale inédite
dont l’écheveau de relations raciales et de genre est d'une richesse encore
inappréciable. Réellement, je crois qu’il va être très difficile de classer ce
roman. L’important est que sa lecture est absolument délicieuse alors qu’elle
traite de la vaillance à affronter les conflits de la société cubaine
d’aujourd'hui, de la culture cubaine, de l'expérience des migrations, de
l’existence de pôles tellement divers de cette culture qui sont disséminés
dans l'univers, sachant qu’au jour d’aujourd’hui la culture cubaine est seule
et unique. Ne manquez pas Les Bonnes de La Havane. Oubliez tout ce que vous
avez pu lire et écrire sur les bonnes, en n’importe quel lieu de la planète,
en particulier dans ce Tiers Monde. Oubliez Jean Genet et lisez Pedro Pérez
Sarduy.
Nancy Morejón, La Havane, 15 février 2002
Prix du Livre insulaire 2008, catégorie Fiction
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