À marche forcée, À pied du Cercle polaire à l'Himalaya 1941-1942
EAN13
9782752909633
Éditeur
Phébus
Date de publication
Collection
Littérature étrangère
Langue
français
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À marche forcée

À pied du Cercle polaire à l'Himalaya 1941-1942

Phébus

Littérature étrangère

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La présente réédition (dans une traduction nouvelle) de ce classique absolu de
l'aventure vécue est due à l'initiative de Nicolas Bouvier – qui n'aura pas eu
le temps de l'accompagner jusqu'à son terme. « Ce n'est pas de la littérature,
tenait-il à préciser, c'est peut-être mieux que ça... Certains livres sont
assez forts pour se passer des secours du style. » Hiver 1941. Une petite
troupe de bagnards s'évade d'un camp russe situé tout près du Cercle polaire.
Ils ne connaissent pas grand-chose à la géographie. Ils songent « simplement »
à gagner à pied l'Inde anglaise : le soleil, pensent-ils, leur indiquera au
moins la direction du sud. Aucun d'eux n'est capable, sur les milliers de
kilomètres qu'il leur faut parcourir – ils y mettront deux ans –, de situer le
désert de Gobi... que plusieurs réussiront pourtant à franchir sans provision
d'eau. L'innocence, parfois, est la meilleure alliée du courage...L'auteur Né
à Pinsk en 1915 d’une mère russe et d’un père polonais propriétaire terrien,
Slavomir Rawicz, officier de cavalerie en 1939, est fait prisonnier par les
Soviétiques dès les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale. Un procès
factice le condamne à vingt-cinq ans de travaux forcés dans l’un des goulags
les plus durs de Sibérie. Une fois libre, il a voulu rendre compte de ce que
fut cette réalité pour des milliers d’hommes, bagnards perdus au bout du
monde. Publié en 1956 et rédigé avec l’aide d’un jeune journaliste, À marche
forcée raconte l’incroyable épopée d’un groupe de prisonniers qui n’hésita pas
à tenter l’impossible pour atteindre en des conditions extrêmes l’Himalaya et
la muraille de Chine. Slavomir Rawicz, installé depuis 1947 à Nottingham en
Grande-Bretagne, a toujours refusé de répondre à ceux qui mettaient en doute
le fait qu’il ait lui-même vécu cette extraordinaire aventure. Il est décédé
en 2004. Ce texte, considéré à ce jour comme l’une des références en matière
de récits sur la captivité, l’esprit de survie et le besoin de liberté, a été
adapté en 2010 par le réalisateur Peter Weir, sous le titre Les Chemins de la
liberté.
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