Ethique à Nicomaque
EAN13
9782253094845
Éditeur
Le Livre de poche
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Ethique à Nicomaque

Le Livre de poche

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Edition enrichie (introduction, notes, chronologie et bibliographie)

Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre
la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science,
atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie
chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme
peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la
dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte
comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes
meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses
à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou
fuir.
Emile Brehier.Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de
la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de
Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc., le philosophe définit l'architecture
d'une sagesse à « hauteur d'homme » qui renoue avec l'esprit grec dont Platon
s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la « fin » véritable
de l'existence, l'action étant alors le
« moyen » propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote
la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui
réunit le plaisir et l'ascèse.

Révision de la traduction, commentaires et notes par Alfredo Gomez-Muller.
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