La cage d'acier, Max Weber et le marxisme wébérien
EAN13
9782234069985
Éditeur
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Date de publication
Langue
français
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La cage d'acier

Max Weber et le marxisme wébérien

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On oppose volontiers Max Weber à Karl Marx. Certes, le grand sociologue
allemand était un libéral, hostile au communisme. Mais c’était aussi, nous
rappelle Michael Löwy, textes à l’appui, un analyste très critique du
capitalisme et de sa course effrénée au profit qui enferme l’humanité moderne
dans un système implacable.
Relisant la célèbre étude sur les « affinités électives » entre l’éthique
protestante et l’esprit du capitalisme, Michael Löwy prolonge l’analyse. Il
explore ainsi les « affinités négatives » entre l’éthique catholique et
l’esprit du capitalisme et en retrouve la trace dans divers courants
catholiques de gauche en Europe comme dans la théologie de la liberté en
Amérique latine aujourd’hui. Il suit également les autres filiations
anticapitalistes du sociologue de Heidelberg. D’une part celle du marxisme
wébérien qui va de Georg Lukàcs à Maurice Merleau-Ponty, en passant par les
premiers théoriciens de l’École de Francfort. D’autre part, celle d’un courant
socialiste/romantique, essentiellement promu par des auteurs juifs allemands
de la République de Weimar, tels Ernst Bloch ou Walter Benjamin.
Cette postérité, Michaël Löwy, qui est à la fois un wébérien érudit et un
marxiste engagé, l’incarne à sa manière. Et il entend montrer combien le
courant critique du marxisme wébérien reste d’actualité alors que la toute
puissance des marchés emprisonne, plus que jamais, les peuples dans la cage
d’acier du calcul égoïste.
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