Toute la mer va vers la ville
EAN13
9782234065857
Éditeur
Stock
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Toute la mer va vers la ville

Stock

Indisponible

Autre version disponible

Dans ce récit, dont le titre est emprunté à un vers de Verhaeren, l’auteur
nous livre son Comment peut-on être Breton ? Mais, à la différence de Morvan
Lebesque ou de Pierre Jakez Helias, ce n’est pas un plaidoyer pour la Bretagne
ou pour la province d’hier qu’il écrit, c’est un plaidoyer pour aujourd’hui,
et pour l’ailleurs. Un plaidoyer contre les imbéciles heureux qui sont nés
quelque part. Un plaidoyer contre ceux qui sont convaincus d’occuper le centre
du monde.
Hamon nous conte son enfance à Saint-Brieuc, dans l’après-guerre, ses démêlés
avec l’école, avec la religion, sa formation politique dans une ville qui fut
la première à basculer vers la gauche, ses allers-retours, très tôt, entre la
Bretagne et Paris. Et puis le journalisme, l’écriture, l’édition qui «
forcément » se passaient à Paris, et « forcément » à Saint-Germain-des-Prés.
Comment il devient, à l’époque, un Breton saisonnier, un « touriste » chez les
siens, heureux et malheureux à la fois.
Puis, la Bretagne, il la retrouve. Sur un bateau de légende, l’Abeille
Flandre, un remorqueur de sauvetage. Il devient Brestois d’adoption avec
enthousiasme, avec le même enthousiasme qu’il a éprouvé au contact des marins.
Il aime Brest, son parfum d’anarcho-syndicalisme. Mais rien à faire : la
grande ville lui manque aussi, Paris, Tokyo, New York, et son Trégor natal.
 Alors il s’installe dans l’entre-deux. Il comprend que ce qu’on a quitté,
c’est pour toujours. Il comprend qu’il n’a pas de racines, mais des attaches –
fortes, qu’on dénoue, qu’on renoue, qu’on garde mais dont on est libre.
C’est un livre de passion, de passion ouverte. La suite, en quelque sorte, de
Besoin de mer et de L’Abeille d’Ouessant qui furent des succès – dans la
France entière.
Hervé Hamon conte ici son rapport à sa Bretagne originelle. Un rapport
passionné, passionnel. Mais complexe. Quand on aime, il faut partir et on
n’emporte jamais ce qu’on quitte. Il décrit son histoire, son chemin, comment
il s’est évadé d’un cœur léger, comment il est revenu avec enthousiasme. La
suite de Besoin de mer.
S'identifier pour envoyer des commentaires.