- EAN13
- 9782213664453
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 19/01/2011
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 18,30
Quelles sont les conditions, quels sont les moments et les lieux qui
favorisent l’innovation intellectuelle ? Voilà les questions que ce livre
entend affronter. Retraçant l’histoire des idées et des institutions au cours
des années 1950-1980, relisant les œuvres et réinterprétant les trajectoires
de Foucault, Bourdieu, Deleuze, Derrida, mais aussi Sartre et Lévi-Strauss,
restituant les grandes théories qui ont cherché à comprendre les mécanismes de
la création artistique, littéraire ou scientifique (Weber, Adorno, Gombrich,
Kuhn…), Geoffroy de Lagasnerie montre que l’invention surgit presque toujours
en dehors de l’Université ou à ses marges, au terme de démarches qui
s’attachent à brouiller les frontières disciplinaires, à déjouer les normes et
les pratiques académiques. Penser, c’est nécessairement s’affranchir de
l’image de la recherche que l’Université tend à imposer. À l’heure où un
consensus s’installe pour défendre le champ académique contre les instances
externes (économiques, politiques, médiatiques) qui menaceraient son
autonomie, n’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter de l’uniformisation de la vie
intellectuelle qu’entraîne ce repli sur soi ? À rebours d’une telle tendance,
cet essai appelle à élaborer une nouvelle politique des savoirs ouverte à la
pluralité, aux hérésies, et donc à l’arrivée de l’inédit.
favorisent l’innovation intellectuelle ? Voilà les questions que ce livre
entend affronter. Retraçant l’histoire des idées et des institutions au cours
des années 1950-1980, relisant les œuvres et réinterprétant les trajectoires
de Foucault, Bourdieu, Deleuze, Derrida, mais aussi Sartre et Lévi-Strauss,
restituant les grandes théories qui ont cherché à comprendre les mécanismes de
la création artistique, littéraire ou scientifique (Weber, Adorno, Gombrich,
Kuhn…), Geoffroy de Lagasnerie montre que l’invention surgit presque toujours
en dehors de l’Université ou à ses marges, au terme de démarches qui
s’attachent à brouiller les frontières disciplinaires, à déjouer les normes et
les pratiques académiques. Penser, c’est nécessairement s’affranchir de
l’image de la recherche que l’Université tend à imposer. À l’heure où un
consensus s’installe pour défendre le champ académique contre les instances
externes (économiques, politiques, médiatiques) qui menaceraient son
autonomie, n’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter de l’uniformisation de la vie
intellectuelle qu’entraîne ce repli sur soi ? À rebours d’une telle tendance,
cet essai appelle à élaborer une nouvelle politique des savoirs ouverte à la
pluralité, aux hérésies, et donc à l’arrivée de l’inédit.
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