- EAN13
- 9782204106726
- Éditeur
- Cerf
- Date de publication
- 02/10/2015
- Collection
- PHILOSOPHIE HORS COLLECTION
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le cinéma et la renonciation
Essai d'ousiologie esthétique-cinématographique
Guillamaud Patrice
Cerf
Philosophie Hors Collection
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Papier - Cerf 31,90
La vie et l’art ? Quel lien d’authenticité peut-on dresser de l’un à l’autre ?
Où cesse la représentation et où commence l’incarnation ? Quand le vécu prend-
il chair ? C’est à ces questions que répond le philosophe Patrice Guillamaud
dans un traité d’esthétique fondamentale où le cinéma apparaît non pas comme
la synthèse des arts, mais l’art en son essence. Ce postulat repose sur un
double paradoxe. À la fois affect et relativisation, la vie intérieure est
aspiration à l’absolu et renoncement à l’absolu, sortie de soi qui reste
paradoxalement en dedans de soi. Ainsi, cette vie, cette extase interne est
par essence renonciation. Or, l’art qui incarne par excellence la vie
renonciatrice, c’est le cinéma. Dans la mesure où il se veut art de l’espace,
mais englobé et dynamisé par le temps, le cinéma est la réalité charnelle de
cette extase interne, en tant qu’essence de la renonciation. Passant de Renoir
à Dreyer, de Mizoguchi à Godard, Patrice Guillamaud montre pourquoi et comment
se tient là, universelle, la vérité des grandes oeuvres cinématographiques.
Une relecture spéculative du 7e art qui passe également en revue les grandes
interrogations métaphysiques.
Agrégé et docteur en philosophie, Patrice Guillamaud enseigne la philosophie
en khâgne. Il est notamment l’auteur de L’Essence de la renonciation, et de La
Gloire dans la défaite. Essai sur le sacrifice et la renonciation dans
l’oeuvre de John Ford.
Où cesse la représentation et où commence l’incarnation ? Quand le vécu prend-
il chair ? C’est à ces questions que répond le philosophe Patrice Guillamaud
dans un traité d’esthétique fondamentale où le cinéma apparaît non pas comme
la synthèse des arts, mais l’art en son essence. Ce postulat repose sur un
double paradoxe. À la fois affect et relativisation, la vie intérieure est
aspiration à l’absolu et renoncement à l’absolu, sortie de soi qui reste
paradoxalement en dedans de soi. Ainsi, cette vie, cette extase interne est
par essence renonciation. Or, l’art qui incarne par excellence la vie
renonciatrice, c’est le cinéma. Dans la mesure où il se veut art de l’espace,
mais englobé et dynamisé par le temps, le cinéma est la réalité charnelle de
cette extase interne, en tant qu’essence de la renonciation. Passant de Renoir
à Dreyer, de Mizoguchi à Godard, Patrice Guillamaud montre pourquoi et comment
se tient là, universelle, la vérité des grandes oeuvres cinématographiques.
Une relecture spéculative du 7e art qui passe également en revue les grandes
interrogations métaphysiques.
Agrégé et docteur en philosophie, Patrice Guillamaud enseigne la philosophie
en khâgne. Il est notamment l’auteur de L’Essence de la renonciation, et de La
Gloire dans la défaite. Essai sur le sacrifice et la renonciation dans
l’oeuvre de John Ford.
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