Et soudain le chasseur sortit du bois

Quel titre étrange pour un polar. Je n’ai eu l’explication qu’en fin d’ouvrage.

J’ai aimé le camarade inspecteur Zaïtsev dont l’équipe se méfie, sa propre équipe, après quelques mois passés dans la prison de la Guépéou.

J’ai aimé son acolyte Nefiodov, jeune homme parachuté dans la brigade, qui sous ses airs endormis rend de fiers services à Zaïtsev.

J’ai aimé que ce dernier mène son enquête de façon officieuse, allant jusqu’à voler des documents dans le bureau de son supérieur.

L’auteure m’a fait sentir le poids de la police politique et cette constante sensation d’être espionné.

J’ai oublié de vous dire ? L’action se déroule à Leningrad en 1930 : le komsomol est à toutes les sauces, et les nepman sont mal vu (les profiteurs de la période NEP).

J’ai aimé que l’auteure se base sur des faits réels qui dépassent la fiction.

J’ai hâte de lire les enquêtes suivantes de Zaïtsev et de son second Nefiodov.

L’image que je retiendrai :

Celle des nombreuses oeuvres d’art citées dans le roman et qui appartiennent au musée de l’Ermitage.