BD
Je continue ma lecture de cette série. Mais je dois avouer que je suis moins emballée par ce second tome.
Plus triste, sans doute, j'ai trouvé que le personnage principal stagnait quelque peu.
Qu'à cela ne tienne, je continuerai tout de même, car cet auteur sait me toucher.
L'image que je retiendrai :
Celle des photos d'ouvriers que prend le photographe.
http://motamots.canalblog.com/archives/2013/06/05/27321192.html
19e siècle, Londres, policier
Mes dernières lectures des aventures de Sherlock Holmes remontent à mon adolescence. C'était une série que je prisais beaucoup. Et même si, à l'époque, je n'en ai pas saisi toutes les subtilités, je goûtais l'atmosphère victorienne et les enquêtes de ce détective torturé.
Découvrir que plus d'un siècle après la mort de Sherlock un nouvel opus était réapparu m'a à la fois enchanté et laissé perplexe. Un autre écrivain pouvait-il reprendre le flambeau aussi bien que Sir Arthur Conan Doyle ?
Et bien la réponse est oui.
J'ai passé un agréable moment de lecture, de retour à Baker Street, enfin.
Alors certes, l'auteur n'évite pas tous les écueils et certaines tournures de phrases sonnent très 21e siècle.
Qui plus est, les récits du Docteur Watson étaient plus ramassés, Anthony Hotowitz préférant délayer un peu la sauce.
Mais cette sauce prend, et c'est l'essentiel.
Je connaissais l'auteur pour ses très bons romans jeunesse, je dois avouer que je n'ai pas été déçue.
Merci, M. Horowitz d'avoir repris le flambeau.
L'image que je retiendrai :
Celle des courses-poursuites en calèches dans les rues de Londres, ça a une autre classe !
http://motamots.canalblog.com/archives/2013/06/03/26749003.html
philosophie, psychanalyse
Offert par Lystig dans le cadre du Swap de Noël, j'ai découvert ce roman dont j'avais entendu beaucoup de bien.
Je ne fus pas déçue. Ce roman (car il s'agit bien d'une fiction) nous fait entrer dans l'intimité du Dr Breuer, le précurseur de la psychanalyse. Nous découvrons ses angoisses, ses questionnements, ses hésitations.
Nous suivons pas à pas ses expériences et ses tâtonnements, avec un philosophe de génie : Friedrich Nietzsche.
Tout de même, certains dialogues sont un peu "plaqués" et sonnent un peu faux, mais le tout dégage une impression de réalité.
En refermant ce livre, je me suis dit qu'il était finalement dommage que cette rencontre entre deux grands hommes n'ait jamais eu lieue.
Les images que je retiendrai :
Celle du fiacre du Dr Breuer qui lui sert également de bureau.
Celle des gâteaux viennois que la femme de Breuer cuisine, tous surmontés de crème fouettée.....
http://motamots.canalblog.com/archives/2013/05/31/27158339.html
L'art de voler
De Kim, Antonio Altarriba
Illustrations de Kim
Traduit par Madame Alexandra Carrasco
Denoël
bande-dessinée, Espagne
Repéré lors des Vendanges graphiques, avec son bandeau "Prix Lucioles BD 2012", je n'ai pas pu résister.
Bon, je n'y connais rien en histoire espagnole (ou si peu), mais j'ai été agréablement surprise que cette BD, écrite et dessinée par deux espagnols, soit si facilement abordable.
Et puis il est question de l'engagement, en général, et de ses désillusions.
Cette BD a reçu de nombreux prix en Espagne lors de sa sortie, et je comprends pourquoi.
Le dessin, en NB, laisse transparaître l'humanité des personnages, leurs questionnements, leurs hésitations et leurs désirs de s'en sortir.
Il aborde également sans tabou la question de la vieillesse.
Au final, une histoire riche et passionnante.
L'image que je retiendrai :
Celle des Alliances de plomb qui scellent une amitié. Amitié qui évolue au fil du temps et des événements.
http://motamots.canalblog.com/archives/2013/05/29/27056825.html
Japon, thé
Voici un roman qui ne pouvait que m'intéresser. Et pourtant....
Je suis complètement passée à côté de la poésie de l'auteur qui ne fait que parler de dates, ce qui m'apparait inutile.
De la cérémonie du thé en elle-même, Rikyu ne nous parle jamais, préférant s'attarder sur les personnes qui assistaient à ce moment-là à telle cérémonie, et pourquoi c'était important. Uniquement d'un point de vue politique, s'entend.
Certes, Rikyu cherche à savoir pourquoi son maître s'est fait seppuku. Mais sa conclusion est bien fade.
Et puis il passe son temps à se désespérer du fait que la cérémonie du thé ne sera plus jamais comme avant, en temps de guerre.
Un auteur avec lequel je n'accroche pas, n'ayant pas aimé "Le fusil de chasse".
L'image que je retiendrai :
Une cérémonie du thé doit être simple et saine.
http://motamots.canalblog.com/archives/2013/05/28/27151270.html