- EAN13
- 9782714311351
- ISBN
- 978-2-7143-1135-1
- Éditeur
- José Corti
- Date de publication
- 05/03/2015
- Collection
- domaine français
- Nombre de pages
- 208
- Dimensions
- 21,5 x 13,5 x 1,7 cm
- Poids
- 262 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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20.00
Une silhouette montée sur un coursier se détache au loin sur le versant d’une colline. C’est une fille, elle est à la tête d’un groupe de cinq guerriers, à cheval eux aussi. Ainsi commence le second roman de Marc Graciano, hymne à la beauté de la nature sauvage et idyllique où l’on sent très vite que tout peut basculer car la cruauté des hommes, elle, sera sans limites.
« La fille était de taille moyenne et elle était fluette et elle était d’une extraordinaire souplesse si bien que les jambes laxes de la fille, quand la fille chevauchait son coursier, épousaient tellement les flancs du coursier qu’elles se confondaient avec eux et qu’il semblait n’y avoir point de frontière entre la fille et son coursier et que la fille était reliée au dos du coursier par un contact ininterrompu, et le bassin de la fille était régulièrement projeté vers l’avant, comme si la fille avait tracté son bassin avec la main accrochée à la crinière échevelée du coursier mais son bassin, en vérité, était projeté spontanément et machinalement, comme mû par une action indépendante de la fille, et la fille chevauchait avec une telle adresse qu’elle semblait n’utiliser, de surcroît à l’absence de bride et de rênes, ni les jambes ni la voix et diriger son coursier par le seul déplacement de la surface de jonction de son corps avec celui du coursier ou par le seul mouvement de sa volonté qui eût été reliée à celle du coursier par une liaison invisible mais indéfectible. »
Deuxième roman de Marc Graciano après le remarqué Liberté dans la montagne.
« La fille était de taille moyenne et elle était fluette et elle était d’une extraordinaire souplesse si bien que les jambes laxes de la fille, quand la fille chevauchait son coursier, épousaient tellement les flancs du coursier qu’elles se confondaient avec eux et qu’il semblait n’y avoir point de frontière entre la fille et son coursier et que la fille était reliée au dos du coursier par un contact ininterrompu, et le bassin de la fille était régulièrement projeté vers l’avant, comme si la fille avait tracté son bassin avec la main accrochée à la crinière échevelée du coursier mais son bassin, en vérité, était projeté spontanément et machinalement, comme mû par une action indépendante de la fille, et la fille chevauchait avec une telle adresse qu’elle semblait n’utiliser, de surcroît à l’absence de bride et de rênes, ni les jambes ni la voix et diriger son coursier par le seul déplacement de la surface de jonction de son corps avec celui du coursier ou par le seul mouvement de sa volonté qui eût été reliée à celle du coursier par une liaison invisible mais indéfectible. »
Deuxième roman de Marc Graciano après le remarqué Liberté dans la montagne.
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