- EAN13
- 9782889550456
- ISBN
- 978-2-88955-045-6
- Éditeur
- Héros-Limite
- Date de publication
- 19/03/2021
- Nombre de pages
- 123
- Dimensions
- 19 x 13 x 1,2 cm
- Poids
- 162 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Dernier recueil de poésie publié avant la mort de Jim Harrison, La positions du mort flottant (en anglais Dead man’s float) est un livre qui aborde de front les grands thèmes de la mort, de la vieillesse, du Temps...
Son titre fait référence à une position utilisée par les nageurs pour se préserver lors de longues courses. S’il s’agit bien d’une technique de survie – pour Harrison, celle qui lui permet d’affronter la maladie, les séances de chirurgie, mais aussi d’appréhender l’approche de la mort et la perception de son corps vieillissant, toujours plus faible – les poèmes, pourtant, font bien plus que flotter.
Car Harrison trouve, par l’écriture, un moyen de transformer le négatif en une opportunité d’introspection, de retour à la vie – ce qui le rapproche encore et toujours de l’enfance, les souvenirs, et ce qui reste, encore, au quotidien, pour lui qui sait qu’il n’a plus d’avenir à construire. Alors que la mort approche, il se concentre sur les petites choses de son monde quotidien, sur les souvenirs toujours vivaces qui le séparent, à peine, de son enfance.
Comme s’il pouvait toujours, « soixante-huit ans plus tard (...) habiter le corps de ce garçon sans penser au temps écoulé depuis. » Et comme si la vieillesse, au final, ne faisait rien d’autre que rejoindre l’enfance.
Son titre fait référence à une position utilisée par les nageurs pour se préserver lors de longues courses. S’il s’agit bien d’une technique de survie – pour Harrison, celle qui lui permet d’affronter la maladie, les séances de chirurgie, mais aussi d’appréhender l’approche de la mort et la perception de son corps vieillissant, toujours plus faible – les poèmes, pourtant, font bien plus que flotter.
Car Harrison trouve, par l’écriture, un moyen de transformer le négatif en une opportunité d’introspection, de retour à la vie – ce qui le rapproche encore et toujours de l’enfance, les souvenirs, et ce qui reste, encore, au quotidien, pour lui qui sait qu’il n’a plus d’avenir à construire. Alors que la mort approche, il se concentre sur les petites choses de son monde quotidien, sur les souvenirs toujours vivaces qui le séparent, à peine, de son enfance.
Comme s’il pouvait toujours, « soixante-huit ans plus tard (...) habiter le corps de ce garçon sans penser au temps écoulé depuis. » Et comme si la vieillesse, au final, ne faisait rien d’autre que rejoindre l’enfance.
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Commentaires des lecteurs
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