- EAN13
- 9782374981758
- ISBN
- 978-2-37498-175-8
- Éditeur
- Wombat
- Date de publication
- 05/2020
- Collection
- INTEMPESTIFS
- Nombre de pages
- 484
- Dimensions
- 20,8 x 13,6 x 3,1 cm
- Poids
- 414 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les yeux de la momie; précédé de 57 notes sur le cinéma
L'intégrale des chroniques de cinéma
De Jean-Patrick Manchette
Wombat
Intempestifs
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L'intégrale des chroniques de cinéma parues dans Charlie hebdo (1979-1982)« Tous les journalistes sont des menteurs et des putes », rappelle Manchette en conclusion des chroniques de cinéma hebdomadaires qu'il publia dans Charlie hebdo de 1979 à 1982 sous le titre « Les yeux de la momie ». Rien d'étonnant donc à ce que ses textes – virulents, érudits, ludiques et caustiques – ne ressemblent en rien à des critiques culturelles à visée promotionnelle.
Partant de la devise situationniste que « l'Art est mort » et que le chant du cygne du cinéma fut déjà atteint avec Citizen Kane, Manchette ne dénigre pas pour autant de nouveaux réalisateurs prometteurs (Spielberg, Fassbinder, Pialat, Carpenter, Zulawski…), voire de gouleyantes séries B. C'est néanmoins à travers ses analyses passionnées de classiques (Lang, Hitchcock, Kurosawa, Cassavetes…) qu'il délivre toute la lucidité érudite de son regard sur l'objet cinématographique, vu comme « reflet de notre temps ». Quant à ses détestations, elles donnent lieu à de jubilatoires massacres en règle où l'humour féroce de l'auteur se laisse libre cours (au point de réintituler un temps sa chronique « L'aveugle au pistolet »).
On n'avait jamais lu de telles chroniques littéraires et « vagabondes » de cinéma (on y parle en effet aussi de livres ou de critique sociale), drôles et profondes, où le plaisir d'écriture d'un grand styliste se mêle à l'amour intime de son sujet, pour le plus grand bonheur du lecteur.
« Manchette nous laisse une masse de critiques où le nom des films importe peu. On peut remplacer les titres. Restent son jugement, son discernement, sa lucidité, sa pénétration, sa morale qui s'appliquent à tout. Une philosophie. » (extrait de la préface de Gébé)
Partant de la devise situationniste que « l'Art est mort » et que le chant du cygne du cinéma fut déjà atteint avec Citizen Kane, Manchette ne dénigre pas pour autant de nouveaux réalisateurs prometteurs (Spielberg, Fassbinder, Pialat, Carpenter, Zulawski…), voire de gouleyantes séries B. C'est néanmoins à travers ses analyses passionnées de classiques (Lang, Hitchcock, Kurosawa, Cassavetes…) qu'il délivre toute la lucidité érudite de son regard sur l'objet cinématographique, vu comme « reflet de notre temps ». Quant à ses détestations, elles donnent lieu à de jubilatoires massacres en règle où l'humour féroce de l'auteur se laisse libre cours (au point de réintituler un temps sa chronique « L'aveugle au pistolet »).
On n'avait jamais lu de telles chroniques littéraires et « vagabondes » de cinéma (on y parle en effet aussi de livres ou de critique sociale), drôles et profondes, où le plaisir d'écriture d'un grand styliste se mêle à l'amour intime de son sujet, pour le plus grand bonheur du lecteur.
« Manchette nous laisse une masse de critiques où le nom des films importe peu. On peut remplacer les titres. Restent son jugement, son discernement, sa lucidité, sa pénétration, sa morale qui s'appliquent à tout. Une philosophie. » (extrait de la préface de Gébé)
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