- EAN13
- 9782366721256
- ISBN
- 978-2-36672-125-6
- Éditeur
- Plume de Carotte
- Date de publication
- 08/06/2017
- Collection
- ESPRITS NATURE
- Nombre de pages
- 128
- Dimensions
- 21,1 x 11,6 x 1,2 cm
- Poids
- 140 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Beauté des fleurs, pourriture et loi du meurtre
De Octave Mirbeau, Élisabeth Combres
Plume de Carotte
Esprits Nature
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Octave Mirbeau (1848-1917) a gardé, sa vie durant, à la fois une forte relation à la nature, une haine des pouvoirs oppressants et un rapport complexe à la sexualité. C’est d’ailleurs pour s’éloigner d’une femme qu’il se réfugie en Bretagne, à Audierne, en 1884 et fait l’expérience d’une retraite salutaire sur une côte sauvage et frustre. Il voulait y écrire un roman dédié à la terre, à cette nature qui sauve, qu’il aurait titré Rédemption. Il n’aboutira pas, mais remplira ses textes de sève et de fleurs vénéneuses, d’arbres solidement enracinés et de paysans à leur image, d’animaux dont il dira la vulnérabilité et la force des instincts.
Mirbeau se prend aussi de passion pour l’horticulture. Il s’installe en 1889 près de Giverny, où Monet a créé un jardin saturé de fleurs. Les deux hommes échangent graines, plants et bulbes…
Inquiet pour la faune sauvage, à une époque qui a vu l’avènement des théories de Darwin, Mirbeau renvoie l’homme à ses origines. Comme s’il avait voulu redire, d’une plume trempée dans l’humour noir, son impuissance d’artiste quand la nature sait, de la pourriture, faire jaillir les plus belles fleurs.
« Je vous dirai que j’aime les fleurs d’une passion presque monomaniaque. […] Mais je n’aime pas les fleurs bêtes car, si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. »
Le concombre fugitif
Mirbeau se prend aussi de passion pour l’horticulture. Il s’installe en 1889 près de Giverny, où Monet a créé un jardin saturé de fleurs. Les deux hommes échangent graines, plants et bulbes…
Inquiet pour la faune sauvage, à une époque qui a vu l’avènement des théories de Darwin, Mirbeau renvoie l’homme à ses origines. Comme s’il avait voulu redire, d’une plume trempée dans l’humour noir, son impuissance d’artiste quand la nature sait, de la pourriture, faire jaillir les plus belles fleurs.
« Je vous dirai que j’aime les fleurs d’une passion presque monomaniaque. […] Mais je n’aime pas les fleurs bêtes car, si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. »
Le concombre fugitif
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