- EAN13
- 9782367813080
- Éditeur
- Presses universitaires de la Méditerranée
- Date de publication
- 29/09/2021
- Collection
- Estudis occitans
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Pour la langue d’oc à l’école
De Vichy à la loi Deixonne, les premières réalisations de la revendication moderne en faveur de l’enseignement de la langue d’oc
Yan Lespoux
Presses universitaires de la Méditerranée
Estudis occitans
Autre version disponible
-
Papier - UNIV P VALERY 19,00
Les années 1930 voient une montée des revendications en faveur de la langue
occitane et en particulier de son enseignement. Avec la défaite de 1940 et la
mise en place de l’État français du maréchal Pétain, cette revendication se
trouve relancée. Communauté d’idée avec le nouveau régime pour les uns,
pragmatisme pour les autres, il s’agit en tout cas d’une période ambigüe pour
le mouvement d’oc et ce à plus d’un titre. Car, en face, l’État n’est pas
forcément plus réceptif qu’auparavant et les oppositions sont tout aussi
virulentes. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là d’un moment clé pour la
revendication et les mouvements qui la portent : tout un système de réseaux se
met en place et une nouvelle génération de militants commence à émerger. Dans
les années suivantes, alors que le Félibrige peine à se relancer,
l’occitanisme se fait triomphant. Malgré les querelles qui peuvent opposer les
deux camps, une nouvelle revendication se fait jour qui révèle autant les
lignes de fractures qui traversent le mouvement d’oc que celles qui, dans la
société française, partagent opposants et soutiens des langues dites
régionales. C’est ce que montrent les débats internes sur la pédagogie et les
âpres discussions autour de la loi Deixonne.
occitane et en particulier de son enseignement. Avec la défaite de 1940 et la
mise en place de l’État français du maréchal Pétain, cette revendication se
trouve relancée. Communauté d’idée avec le nouveau régime pour les uns,
pragmatisme pour les autres, il s’agit en tout cas d’une période ambigüe pour
le mouvement d’oc et ce à plus d’un titre. Car, en face, l’État n’est pas
forcément plus réceptif qu’auparavant et les oppositions sont tout aussi
virulentes. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là d’un moment clé pour la
revendication et les mouvements qui la portent : tout un système de réseaux se
met en place et une nouvelle génération de militants commence à émerger. Dans
les années suivantes, alors que le Félibrige peine à se relancer,
l’occitanisme se fait triomphant. Malgré les querelles qui peuvent opposer les
deux camps, une nouvelle revendication se fait jour qui révèle autant les
lignes de fractures qui traversent le mouvement d’oc que celles qui, dans la
société française, partagent opposants et soutiens des langues dites
régionales. C’est ce que montrent les débats internes sur la pédagogie et les
âpres discussions autour de la loi Deixonne.
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