Romans 1 : La route de Los Angeles/Bandini/Demande à la poussière
EAN13
9782267025132
Éditeur
Christian Bourgois
Date de publication
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Fiches UNIMARC
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Romans 1 : La route de Los Angeles/Bandini/Demande à la poussière

Christian Bourgois

Indisponible
« Un jour j’ai sorti un livre, je l’ai ouvert et c’était ça. Je restai planté
un moment, lisant et comme un homme qui a trouvé de l’or à la décharge
publique. J’ai posé le livre sur la table, les phrases filaient facilement à
travers les pages comme un courant. Chaque ligne avait sa propre énergie et
était suivie d’une semblable et la vraie substance de chaque ligne donnait sa
forme à la page, une sensation de quelque chose sculpté dans le texte. Voilà
enfin un homme qui n’avait pas peur de l’émotion. L’humour et la douleur
mélangés avec une superbe simplicité. Le début du livre était un gigantesque
miracle pour moi. J’avais une carte de la bibliothèque. Je sortis le livre et
l’emportai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et le lus. Et je compris
bien avant de le terminer qu’il y avait là un homme qui avait changé
l’écriture. Le livre était Demande à la poussière et l’auteur, John Fante. Il
allait toute ma vie m’influencer dans mon travail. » (Charles Bukowski, 1979)«
Une ligne, dix lignes, une page. On ouvre un livre de John Fante et l’on se
dit que c’est ça. Que la vie est là, brute, brutale, brûlante. L’émotion à
l’état pur. Des mots qui mordent dans le tendre. Et toute cette souffrance qui
jaillit d’un volcan jamais éteint, jamais refroidi. » (André Clavel,
L’Express)« Un jour j’ai sorti un livre, je l’ai ouvert et c’était ça. Je
restai planté un moment, lisant et comme un homme qui a trouvé de l’or à la
décharge publique. J’ai posé le livre sur la table, les phrases filaient
facilement à travers les pages comme un courant. Chaque ligne avait sa propre
énergie et était suivie d’une semblable et la vraie substance de chaque ligne
donnait sa forme à la page, une sensation de quelque chose sculpté dans le
texte. Voilà enfin un homme qui n’avait pas peur de l’émotion. L’humour et la
douleur mélangés avec une superbe simplicité. Le début du livre était un
gigantesque miracle pour moi. J’avais une carte de la bibliothèque. Je sortis
le livre et l’emportai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et le lus.
Et je compris bien avant de le terminer qu’il y avait là un homme qui avait
changé l’écriture. Le livre était Demande à la poussière et l’auteur, John
Fante. Il allait toute ma vie m’influencer dans mon travail. » (Charles
Bukowski, 1979)« Une ligne, dix lignes, une page. On ouvre un livre de John
Fante et l’on se dit que c’est ça. Que la vie est là, brute, brutale,
brûlante. L’émotion à l’état pur. Des mots qui mordent dans le tendre. Et
toute cette souffrance qui jaillit d’un volcan jamais éteint, jamais refroidi.
» (André Clavel, L’Express)« Un jour j’ai sorti un livre, je l’ai ouvert et
c’était ça. Je restai planté un moment, lisant et comme un homme qui a trouvé
de l’or à la décharge publique. J’ai posé le livre sur la table, les phrases
filaient facilement à travers les pages comme un courant. Chaque ligne avait
sa propre énergie et était suivie d’une semblable et la vraie substance de
chaque ligne donnait sa forme à la page, une sensation de quelque chose
sculpté dans le texte. Voilà enfin un homme qui n’avait pas peur de l’émotion.
L’humour et la douleur mélangés avec une superbe simplicité. Le début du livre
était un gigantesque miracle pour moi. J’avais une carte de la bibliothèque.
Je sortis le livre et l’emportai dans ma chambre. Je me couchai sur mon lit et
le lus. Et je compris bien avant de le terminer qu’il y avait là un homme qui
avait changé l’écriture. Le livre était Demande à la poussière et l’auteur,
John Fante. Il allait toute ma vie m’influencer dans mon travail. » (Charles
Bukowski, 1979)« Une ligne, dix lignes, une page. On ouvre un livre de John
Fante et l’on se dit que c’est ça. Que la vie est là, brute, brutale,
brûlante. L’émotion à l’état pur. Des mots qui mordent dans le tendre.
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