- EAN13
- 9782251919089
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 15/09/2023
- Collection
- Bibliothèque allemande
- Langue
- français
- Langue d'origine
- allemand
- Fiches UNIMARC
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Marie-Antoinette
Portrait d'une personne ordinaire
Stefan Zweig
Les Belles Lettres
Bibliothèque allemande
Autre version disponible
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Papier - Belles Lettres 26,90
Dans son récit haletant, Zweig accompagne l’archiduchesse d’Autriche de
Schönbrunn jusqu’à la montée à l’échafaud en passant par une existence faite
d’inconscience et de frivolité. L’auteur entrelace le destin individuel d’une
reine et le cours de l’histoire au moment où la Révolution française rend
caducs les principes sur lesquels reposait l’Ancien Régime et où fait
irruption l’idée de souveraineté populaire. Avec la reine, c’est une époque
synonyme d’incrédulité, de charlatanisme, de corruption et d’injustice qui
meurt, sanctionnant la rupture entre deux modes de gouvernement des hommes.
Observateur lucide et souvent cruel des êtres qui s’agitent sur la scène de
l’histoire, Zweig, passé maître dans l’art des portraits et des tableaux
contrastés, privilégie les lieux qui sont autant d’étapes dans la marche en
avant d’un temps qui s’accélère, comme mu par d’irrésistibles forces
élémentaires. Si l’on excepte le fidèle Fersen et les amies proches, il n’est
que la haute figure de Marie-Thérèse, maternelle, perspicace donneuse de
conseils, mais Cassandre impuissante, à bénéficier d’une aura positive, écho
d’un monde définitivement perdu. « Caractère ordinaire », Marie-Antoinette
fait preuve face aux humiliations que lui impose la Terreur d’une dignité
exemplaire, celle, paradoxale, d’« une vaincue de l’histoire ».
Schönbrunn jusqu’à la montée à l’échafaud en passant par une existence faite
d’inconscience et de frivolité. L’auteur entrelace le destin individuel d’une
reine et le cours de l’histoire au moment où la Révolution française rend
caducs les principes sur lesquels reposait l’Ancien Régime et où fait
irruption l’idée de souveraineté populaire. Avec la reine, c’est une époque
synonyme d’incrédulité, de charlatanisme, de corruption et d’injustice qui
meurt, sanctionnant la rupture entre deux modes de gouvernement des hommes.
Observateur lucide et souvent cruel des êtres qui s’agitent sur la scène de
l’histoire, Zweig, passé maître dans l’art des portraits et des tableaux
contrastés, privilégie les lieux qui sont autant d’étapes dans la marche en
avant d’un temps qui s’accélère, comme mu par d’irrésistibles forces
élémentaires. Si l’on excepte le fidèle Fersen et les amies proches, il n’est
que la haute figure de Marie-Thérèse, maternelle, perspicace donneuse de
conseils, mais Cassandre impuissante, à bénéficier d’une aura positive, écho
d’un monde définitivement perdu. « Caractère ordinaire », Marie-Antoinette
fait preuve face aux humiliations que lui impose la Terreur d’une dignité
exemplaire, celle, paradoxale, d’« une vaincue de l’histoire ».
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