- EAN13
- 9782203094840
- Éditeur
- Casterman
- Date de publication
- 22/10/2014
- Collection
- Coup de Sang
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Casterman 18,00
"Ils ont accosté. Ils ont débarqué sur notre terrasse, couverts d'un concentré
noir de suie grasse et fétide... Ils paraissaient perdus, terriblement
déconnectés de tout... Et d'eux-mêmes d'abord... Surtout d’eux-mêmes..." Dans
un ciel sens dessus dessous ponctué d’immenses masses nuageuses aux allures
menaçantes progresse le Zeppelin sinistré Garbage et son équipage incongru :
un couple de passagers de hasard embarqués à Tanger, Anders Mikkeli et Esther
Roblès, deux jumelles orphelines sujettes à de mystérieuses crises de
citations littéraires, leur garde du corps et le cadavre démembré du pilote de
l’appareil, suspendu à ce qui reste de sa nacelle détruite. Dans les soutes,
un mélange de déchets nucléaires instables et d’armes atomiques en état de
marche, indice probable des visées terroristes du Garbage. Balloté au gré de
la violence des vents, ses équipements verrouillés sur navigateur automatique,
l’aérostat semble totalement livré à lui-même, et pourtant… Pourtant quelque
chose suggère qu’il y a peut-être là un dessein, une volonté, une direction.
Car au même moment, nombre des personnages croisés au fil des deux précédents
volumes de la trilogie – Ana et Lester, Bacon et son dauphin hybride, Julia,
Roem et Lawrence, l’ex-aumonier militaire – se sont eux aussi mis en
mouvement, comme mûs par un appel secret. Leur périple annonce-t-il le stade
terminal du « coup de sang » planétaire ? S’agit-il des prémisses de la
troisième guerre mondiale annoncée, qui mettra ainsi un point final à la crise
environnementale généralisée ? Ou d’autre chose encore, divergeant de tout ce
qu’on pouvait imaginer ? Toujours magistral, tant dans la puissance et
l’originalité de son récit que dans son traitement graphique et chromatique
exceptionnel, Enki Bilal apporte un point final à la trilogie amorcée dans
Animal’z et poursuivie dans Julia et Roem.
noir de suie grasse et fétide... Ils paraissaient perdus, terriblement
déconnectés de tout... Et d'eux-mêmes d'abord... Surtout d’eux-mêmes..." Dans
un ciel sens dessus dessous ponctué d’immenses masses nuageuses aux allures
menaçantes progresse le Zeppelin sinistré Garbage et son équipage incongru :
un couple de passagers de hasard embarqués à Tanger, Anders Mikkeli et Esther
Roblès, deux jumelles orphelines sujettes à de mystérieuses crises de
citations littéraires, leur garde du corps et le cadavre démembré du pilote de
l’appareil, suspendu à ce qui reste de sa nacelle détruite. Dans les soutes,
un mélange de déchets nucléaires instables et d’armes atomiques en état de
marche, indice probable des visées terroristes du Garbage. Balloté au gré de
la violence des vents, ses équipements verrouillés sur navigateur automatique,
l’aérostat semble totalement livré à lui-même, et pourtant… Pourtant quelque
chose suggère qu’il y a peut-être là un dessein, une volonté, une direction.
Car au même moment, nombre des personnages croisés au fil des deux précédents
volumes de la trilogie – Ana et Lester, Bacon et son dauphin hybride, Julia,
Roem et Lawrence, l’ex-aumonier militaire – se sont eux aussi mis en
mouvement, comme mûs par un appel secret. Leur périple annonce-t-il le stade
terminal du « coup de sang » planétaire ? S’agit-il des prémisses de la
troisième guerre mondiale annoncée, qui mettra ainsi un point final à la crise
environnementale généralisée ? Ou d’autre chose encore, divergeant de tout ce
qu’on pouvait imaginer ? Toujours magistral, tant dans la puissance et
l’originalité de son récit que dans son traitement graphique et chromatique
exceptionnel, Enki Bilal apporte un point final à la trilogie amorcée dans
Animal’z et poursuivie dans Julia et Roem.
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