2, Phaenix - Livre 2, roman

Carina Rozenfeld

Robert Laffont

  • Malgré un départ un peu difficile, je suis conquise

    Anaïa souhaite désespérément se souvenir. Elle sait qu’elle a oublié quelque chose de capital - Enry et Eidan le lui ont répété à longueur de temps - mais elle n’arrive pas à mettre le doigt dessus. Et pourtant cela la hante jusque dans ses rêves. Petit à petit, elle se rapproche de la vérité mais ce n’est pas sans danger, car ce qu’elle détient en elle sans le savoir fait des envieux…

    J'ai truvé le début de ce second tome un peu long. Toutefois, il faut relativiser ce sentiment, car à l’instar d’Anaïa j’avais des trous de mémoire… En effet, j’étais un peu perdue car je ne me souvenais que très partiellement de la fin du premier tome, ce qui m’a quelque peu déstabilisée au début de ma lecture. Mais passée la moitié, tout s’accélère et s’enchaine et le roman devient difficile à lâcher. Le récit devient captivant. Et pour cause ! On rentre dans le vif du sujet, puisqu’Anaïa retrouve la mémoire et le Phaenix renaît enfin. D’autant plus que le mythe du Phénix est ici revisité d’une manière créative et intéressante.

    Carina Rozenfeld nous offre une magnifique histoire d’amour, très touchante mais également très… mouvementée. Le danger est partout, les mensonges et les trahisons ne sont jamais loin. Il est donc parfois difficile de faire la part des choses et de démêler le vrai du faux.

    Il faut dire que le roman est porté par un trio des plus atypiques. Anaïa est totalement perdue durant la première moitié du récit. Elle ne sait qui croire entre Eidan et Enry. Elle ne veut pas choisir entre les deux et pourtant… Eidan, lui, est très charismatique et a une classe folle. Par contre, je l’ai trouvé un peu trop passif par moments. Mes sentiments envers Enry n’ont pas changé d’un pouce, dès le premier tome il m’était antipathique…

    Au final, ce second tome clôt en beauté ce diptyque en nous offrant une histoire d’amour émouvante. La tension présente entre les différents personnages principaux ajoute beaucoup de piquant et le rythme allant crescendo en fait un page-turner.