Cervantès pour les chèvres, Marx pour les brebis

Dans ce doux conte où la science marxiste rencontre la folie d’un Alonso Quichano, ça ne peut donner qu’un soulèvement révolutionnaire littéraire dans les hautes montagnes espagnoles.

un roman humaniste, un hymne à la lecture, à l'amour et à la révolution des hommes (et des caprins).

« Il y avait là bas, il y a bien longtemps, dans les années trente du siècle passé, un pasteur de ceux qui possèdent des brebis mérinos, des chèvres tachetées, un vieil abri dans les pâtures et des chiens qui aboient. »

Mateo n’est plus ce berger innocent et paisible qui ravit son entourage, subitement son environnement s’assombrit, il ne reste qu’une immense tristesse pour l’accompagner et malgré la présence aimante de sa mère et de sa fiancée qui s’activent à le ranimer, lui reste couché. La rencontre providentielle ne tarde pas à arriver, sous la forme de l’instituteur Don Lázaro qui lui offre ce qu’il a de plus précieux, un exemplaire de Don Quichotte et du Capital pour l’occuper.

Les aventures du farfelu berger lettré peuvent alors commencer !

Un premier roman fabuleux, qui grise le lecteur en célébrant la lecture comme force émancipatrice et philosophique.

Lucile M