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    12 décembre 2011

    Retrouvailles

    Ce sixième tome intervient bien tard et c’est dommage, car les retrouvailles d’Ayla avec ses anciens amis semblent étrangères tellement les souvenirs sont loin… Oui, je pourrais relire les premiers tomes, avec plaisir, mais il faut faire des choix…
    Ceci dit, l’auteur reste très agréable à lire. On fulmine contre la difficulté de l’apprentissage de Zelandoni, on tremble quand le couple parfait d’Ayla et Jondalar est en péril et on retrouve avec bonheur les grandes réunions d’été, les pérégrinations et les séances de chasse et de cueillette.
    Au cours de son voyage initiatique, Ayla visite de nombreux sites souterrains et il est vrai que certaines descriptions peuvent sembler longues aux impatients. On m’avait tellement mise en garde que je m’attendais à de l’ennui et me suis bien accommodée de ces passages…
    Un long et bon moment de lecture donc, qui ressemble bien à un dernier tome, mais qui sait ?


  • Bien mais un peu long

    Il faut savoir que j’adore cette série (comme pratiquement toute ma famille d’ailleurs …) mais je ne savais pas qu’un sixième tome était prévu. Je ne l’ai découvert que très récemment et je n’ai donc pas eu le temps de m’imaginer une suite et de voir mes espoirs « anéantis ». Ce livre était pour moi un bonus, en tous cas je l’ai pris comme tel. Il m’a permis de me replonger avec plaisir dans ce monde, dans cette époque.

    Ce point est important car j’ai lu beaucoup d’avis de fans déçus par ce sixième et dernier tome. Moi je
    ne le suis pas totalement. C’est vrai qu’il n’y a pas vraiment d’intrigue. Ou plutôt, que l’intrigue change totalement de ce qu’on pouvait trouver dans les tomes précédents. L’auteur nous avait habitués à de l’action, des découvertes, des rencontres extraordinaires. Ici ce n’est plus vraiment le cas, Ayla et Jondalar ont fini leur Grand Voyage et sont de retour. Ils sont finalement arrivés à destination et sont installés.

    Personnellement j’ai pris ce sixième tome comme un moyen d’être, pour quelques heures supplémentaires, en compagnie d’Ayla et Jondalar. De me fondre dans cette période et d’observer la façon dont nos ancêtres vivaient. Car il faut l’avouer, c’est ce qui fait la force du récit : l’exactitude de ce que Jean Auel écrit. En conséquence, il y a beaucoup de descriptions. Comme dans les tomes précédents bien sûr. Cependant, comme le nom du tome l’indique, ce sont principalement des descriptions de grottes. Je ne doute pas que ce soit merveilleux, transcendant et totalement sublime à voir. Toutefois, le lecteur lui n’est pas à côté d’Ayla et ne voit pas ce qu’elle voit. Trente pages de descriptions d’une seule grotte c’est un peu longuet. Du fait donc de ces descriptions, mon rythme de lecture ressemblait un peu à des montagnes russes. Je dévorais le livre, puis mon rythme de lecture diminuait devant une description pour finalement reprendre, et ainsi de suite.
    Il y a également beaucoup de répétitions. Certaines sont utiles, puisqu’elles rappellent au lecteur ce qu’il doit se souvenir des tomes précédents, mais d’autres ne font que rajouter une certaine redondance, ce qui est dommage.

    Comme dit plus haut, Jean Auel insiste beaucoup sur la visite des grottes sacrées qui rentre dans le cadre de l’apprentissage d’Ayla. J’aurais préféré que cela soit plus centré sur les épreuves que doit subir Ayla pour devenir Zelandoni. Épreuves qui sont simplement évoquées, alors qu’elles auraient pu rendre le récit un peu plus vivant, ce qui manque le plus dans ce tome.

    Les 200 dernières pages sont finalement les meilleures, on quitte les descriptions de grotte pour s’intéresser un peu plus aux personnages, à leur psychologie et à leurs sentiments. Cette partie de l’histoire est donc beaucoup plus palpitante, le rythme s’accélère et il est impossible de reposer le livre avant de l’avoir terminé.

    En conclusion, bien que mon avis paraisse assez mitigé, je vous conseille de le lire si vous aimez cette saga. J’ai vraiment beaucoup aimé pouvoir retrouver Ayla, Jondalar, Loup et les chevaux. Cependant après avoir tourné la dernière page, j’avais vraiment un sentiment de vide. Quelque chose venait de se terminer, plus jamais je ne pourrais les retrouver – à moins de relire la saga. Toutefois, je trouve que la fin laisse beaucoup trop de portes ouvertes pour être vraiment « finale » … l’auteure nous préparerait-elle un tome 7 ?