- EAN13
- 9782729898427
- ISBN
- 978-2-7298-9842-7
- Éditeur
- Editions Ellipses
- Date de publication
- 05/05/1998
- Collection
- PHILO-PHILOSOPH
- Nombre de pages
- 64
- Dimensions
- 19 x 14,5 x 0,5 cm
- Poids
- 97 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Au programme de Philosophie des CAPES/Agreg 2007
De même que Copernic a mis le soleil au centre de l'univers au lieu de la terre, Malebranche place Dieu, « Raison universelle », unique cause dont tout dépend, au point focal de son système. L'esprit humain, essentiellement uni à l'Être souverain, doit, selon la leçon de saint Augustin, se mettre à l'écoute du « Maître intérieur », du Verbe. La Vérité nous éclaire ; le vrai se « mérite ». Accéder à son « intelligence » suppose le travail de l'attention. La dimension épistémologique est inséparable de la dimension éthico-religieuse : les erreurs sont des fautes. Il apparaît nécessaire dans le but de les éviter, en particulier dans les sciences, de mettre en œuvre la célèbre « méthode » déjà pratiquée par Descartes. Tout comme ce dernier, mais sur le mode philosophico-théologique qui lui est propre, l'oratorien est un éminent représentant de ce « grand rationalisme » du XVIIe siècle, dont la dimension distinctive, d'après Merleau-Ponty, consiste à « poser au noyau de l'Être un infiniment infini ».
De même que Copernic a mis le soleil au centre de l'univers au lieu de la terre, Malebranche place Dieu, « Raison universelle », unique cause dont tout dépend, au point focal de son système. L'esprit humain, essentiellement uni à l'Être souverain, doit, selon la leçon de saint Augustin, se mettre à l'écoute du « Maître intérieur », du Verbe. La Vérité nous éclaire ; le vrai se « mérite ». Accéder à son « intelligence » suppose le travail de l'attention. La dimension épistémologique est inséparable de la dimension éthico-religieuse : les erreurs sont des fautes. Il apparaît nécessaire dans le but de les éviter, en particulier dans les sciences, de mettre en œuvre la célèbre « méthode » déjà pratiquée par Descartes. Tout comme ce dernier, mais sur le mode philosophico-théologique qui lui est propre, l'oratorien est un éminent représentant de ce « grand rationalisme » du XVIIe siècle, dont la dimension distinctive, d'après Merleau-Ponty, consiste à « poser au noyau de l'Être un infiniment infini ».
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