- EAN13
- 9782710142522
- Éditeur
- ESF Sciences humaines
- Date de publication
- 20/05/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Défis et richesses des classes multilingues
Construire des ponts entre les cultures
Nathalie Auger, Emmanuelle Le Pichon-Vorstmann
ESF Sciences humaines
Autre version disponible
Sait-on que plus de la moitié des enfants scolarisés dans le monde parlent à
l’école une autre langue que celle qu’ils parlent à la maison ? Et sait-on que
toutes les recherches montrent que cela n’est pas un handicap pour eux, bien
au contraire ? Pourtant, si l’on valorise aujourd’hui les « classes
internationales » ou « bilingues », si l’on s’accorde pour dire que travailler
avec des enfants d’expatriés est une expérience fort riche où la diversité des
langues et des cultures n’est pas un handicap, l’accueil dans les classes des
élèves qu’on dit « allophones » est toujours présenté comme source de
difficultés péd+S33agogiques. C’est pourquoi le livre de Nathalie Auger et
Emmanuelle Le Pichon-Vorstman est si important. Les auteures nous partagent
leur conviction : les élèves qui ne maîtrisent pas notre langue représentent
un défi pédagogique particulièrement important et stimulant. Il ne s’agit ni
de nier la langue parlée à la maison, ni de la traiter comme une curiosité
exotique. Il s’agit d’inventer des situations, dans toutes les disciplines, où
la diversité linguistique et culturelle devient un point d’appui pour des
acquisitions rigoureuses. Pour cela, elles s’appuient, tout à la fois, sur
leur expérience et sur une parfaite connaissance des travaux internationaux.
Les lecteurs trouveront dans ce livre une multitude de ressources : fiches,
documents, outils et dispositifs pour la classe. Ils pourront aussi le
parcourir à partir d’une liste de soixante-dix-huit questions que les auteures
ont recueillies auprès de parents, d’enseignants et d’élèves. Philippe Meirieu
l’école une autre langue que celle qu’ils parlent à la maison ? Et sait-on que
toutes les recherches montrent que cela n’est pas un handicap pour eux, bien
au contraire ? Pourtant, si l’on valorise aujourd’hui les « classes
internationales » ou « bilingues », si l’on s’accorde pour dire que travailler
avec des enfants d’expatriés est une expérience fort riche où la diversité des
langues et des cultures n’est pas un handicap, l’accueil dans les classes des
élèves qu’on dit « allophones » est toujours présenté comme source de
difficultés péd+S33agogiques. C’est pourquoi le livre de Nathalie Auger et
Emmanuelle Le Pichon-Vorstman est si important. Les auteures nous partagent
leur conviction : les élèves qui ne maîtrisent pas notre langue représentent
un défi pédagogique particulièrement important et stimulant. Il ne s’agit ni
de nier la langue parlée à la maison, ni de la traiter comme une curiosité
exotique. Il s’agit d’inventer des situations, dans toutes les disciplines, où
la diversité linguistique et culturelle devient un point d’appui pour des
acquisitions rigoureuses. Pour cela, elles s’appuient, tout à la fois, sur
leur expérience et sur une parfaite connaissance des travaux internationaux.
Les lecteurs trouveront dans ce livre une multitude de ressources : fiches,
documents, outils et dispositifs pour la classe. Ils pourront aussi le
parcourir à partir d’une liste de soixante-dix-huit questions que les auteures
ont recueillies auprès de parents, d’enseignants et d’élèves. Philippe Meirieu
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